
Aterter Daul
a ronderem...
Toponymie et Hydronymie, histoire et légendes
dans la Vallée de l'Attert et alentours
Bibliographie:
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Jean Baptiste Weyrich "Geschichte von DIEDENBERG und Umgegend " de 1922
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Jules César : Commentarii de Bello Gallico
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Godefroid Kurth : Clovis, le fondateur, Paris, Éditions Tallandier, 1896, réimpr. 2000, ISBN 2-235-02266-9
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Geschwënn (édition Arelerland a Sprooch) Numéros 49,67,69,73,76,81,82,85,89,90,91,93,97, années 1988 à 2000



La commune d’Attert dans la littérature.
Quelques extraits de la ligne de faîte de Pierre Nothomb (1920) :
« Voici Thiaumont parmi ses dunes, ses eaux naissantes ou dormantes, qui hésitent littéralement entre l’Attert et la Semois ».(page 28).
« C’est Thiaumont qui hésite entre 2 versants. C’est Nobressart où grandit Elchardus, pour combattre Luther au cœur des Allemagnes. C’est Attert, où la vieille Hallekirche s’écroule de l’émouvante maison Neunheuser, sans que nul songe encore à les sauver.(page 56).
« J’ai cherché pendant des années, autour du Bois-des- Pendus, l’endroit précis d’où la révélation d’Arlon serait la plus belle. J’ai cru que c’était de Parette, à l’Est du carrefour, quand, descendu du promontoire du Konigsbourg, on a suivi le ruisseau de Nothomb dans sa solitaire vallée, parmi les grands bois, pour remonter au petit village, quand, auprès de la vieille église, on a ouvert sur la perspective d’Arlon la fenêtre du presbytère. L’angle de vue y est ravissant, mais la ville s’allonge trop : son équilibre n’a point de là sa perfection suprême. Non, il faut aller sur la route de Habay, à cinq cents mètres au sud-ouest, où, à l’avant plan se creuse le vallon de Schockville, entre deux bosquets. La dégradation, puis la gradation du regard jusqu’au sommet d’Arlon y sont l’harmonie même. Mais, ayant fait ses dévotions au paysage, il ne faut pas rebrousser chemin ; il faut, pour achever l’enchantement, continuer cette route de Habay et piquer de là sur Arlon. Le détour en vaut la peine.
C’est cette route qui longe, le plus exactement de toutes, la ligne de faîte. Toutes les eaux qui en descendent vers le Nord vont à la Meuse. Toutes les eaux qui en descendent vers le Sud coulent vers le Rhin ». (Page 47).
« Le peuple du Pays d’ Arlon ne ressemble à aucun autre. Il a été façonné par les siècles sans se disperser. Vous me dites qu’il est le plus rude. Je vous dis qu’il est le plus civilisé. Le plus anciennement et le plus profondément civilisé de toutes nos provinces. Certains de ses citadins ont quelquefois honte de leur dur accent. Qu’importe, s’ils ne tuent pas en eux le bienfait ancestral d’un miraculeux mélange !--- Car vous me dites qu’il est le plus pur de race .Je vous dis qu’il est, sans rien perdre de cette pureté triomphante, le plus magnifiquement mêlé ».
« Au long de deux millénaires les soldats de toutes les guerres ont campé dans ces campagnes. Les filles y étaient belles et vertueuses. L’officier de passage les épousait ». (Pages 49-50).